Des livres à rire et à vivre - Mettre de la couleur dans tes histoires
- Thierry Brenner
- 5 mai 2024
- 2 min de lecture

Gris c'est gris, mais pas assez grisant. On va essayer de changer ça. Et là t'en pense quoi ?

Et donc c'est ça ta vision de la couleur. Je crois qu'on va avoir du taf. T'inquiète, rien de désespérant. Si je peux me permettre, je trouve ton concept un peu réducteur. Tu as raison. J'ai pas trop le sens de la démesure. On va modérer tout ça toi et moi. Et si chacun accepte de faire un pas vers l'autre, on aura bien avancé.

Comme dirait Clovis, pour être franc avec toi niveau couleur c'est pas l'pied ! Je crois que je vais devoir travailler par images, pour bousculer ton imaginaire.
Quand tu écris des mots, pense à ce qu'ils évoquent pour toi. Imagine que ce sont des êtres vivants qui vibrent au sein de ta phrase. Ils se complémentent et parfois même, se complimentent. Même au pluriel ils restent toujours aussi singuliers.
Toutes tes phrases se colorent de ton émotion. Celle-là même que tes lectrices perçoivent. Dis-toi que cette vibration, aussi impalpable soit-elle, de plus en plus de gens aujourd'hui sont capables de la ressentir. Dans ton livre, tu installes un climat. On s'y sent mal à l'aise ou en total cocooning, selon ce que tu véhicules.

Laisse-toi porter par ce qui traverse ta tête. Et si c'est le bus qui la traverse, essaie le doliprane, ça va passer plus vite. L'essentiel est de transmettre ce qui t'anime. Tout le reste a peu d'importance. Ton authenticité prime sur le tout. C'est toi qui choisis la trame et accessoirement le tram. Alors tram ou comédie, roman ou poésie, SF ou polar, polarise-toi sur ce que tu cherches à transmettre au public.
Associe les mots à des couleurs. Souviens-toi que les belles histoires naissent quand on s'y attend le moins. Après trente cinq années passées à écrire des chansons puis des livres, je me laisse encore prendre au jeu. Pourquoi pas toi ?
Comments