Qui suis-je ?
Songwriter ou romancier
En Bref
Comment êtes-vous venu à l'écriture ?
Depuis des années, je rédige des bio à mes artistes, quand il s’agit de faire connaître leur travail aux médias et au public. Le problème reste de faire court et synthétique, ce qui est frustrant pour quelqu’un qui aime écrire.
Votre vie a-t-elle changé depuis que vous vous êtes mis à écrire depuis la publication de votre roman ?
Effectivement. J’ai reçu en privé, des témoignages de personnes qui se sont reconnues, au travers l’histoire que j’ai traversée.
Il y a eu de très belles choses, comme le fait d’apprendre que mes instituteurs du primaire, ont été sensibles à ma démarche, et auront très prochainement en main mon livre. 50 ans après avoir fréquenté les bancs de l’école Nordfeld à Mulhouse.
Quels sont les auteurs qui vous influencent ?
J’aime beaucoup cette nouvelle génération d’auteurs qui écrivent de façon très cinématographique : Dan Brown, Guillaume Musso, Marc Lévy, Romain Sardou…
Votre premier livre était une autofiction, pourquoi ?
Elle s’imposait comme une évidence, avant d’aller plus loin. La nécessité d’une résilience avec le passé.
Vous aviez choisi l'autoédition pour votre premier roman, pourquoi ?
J’étais sûr de ne pas avoir à attendre de réponses, cela m’aurait freiné.
Avez-vous, avant de vous auto-publier, essuyé des refus de maisons d'édition ?
Non aucun. Mais par manque de temps, j’ai choisi cette méthode. N’allez pas comprendre pour autant que je suis contre une édition de « Au Bout ».
Quelle est votre méthode d'écriture ?
Me laisser partir sans établir de plan au préalable. Je suis très intuitif dans l’écriture, comme dans celle de mes chansons.
Votre premier roman "Au bout" ne suit pas une trame chronologique classique, ce qui est particulièrement innovant pour un récit autobiographique. Pourquoi ce choix ?
Pour avoir lu énormément de biographies d’artistes, je voulais trouver une autre façon de raconter le parcours d’un créateur. Faire parler les gens qui ont croisé ma vie, les rendre plus vivants, même les disparus, et pouvoir s'adresser au présent aux lecteurs…
Écrivez-vous depuis longtemps ?
Des chansons, j’en écris depuis 1985, date de mon entrée à la société des auteurs. Mais j’avoue que passer d’un titre de 3 minutes, à un premier roman de 560 pages, a été une découverte de toutes nouvelles capacités.
Aimeriez-vous voir vos écrits portés à l'écran par un réalisateur de cinéma ? Si oui lequel ou lesquels ? Avec quels acteurs dans quels rôles ?
Si vous avez eu l’opportunité de lire « Au Bout », vous savez à présent que bon nombre de chapitres ont été traités avec une vision totalement cinématographique. Si j’avais le bonheur de voir adapté ce roman, je choisirais des réalisateurs emblématiques, comme Lelouch, Becker, Guillaume Canet…
Avant d'écrire des romans, vous avez été homme de radio, puis parolier de chansons. Racontez-nous ce parcours...
Le mieux est de lire le livre, parce que là vous ne savez pas où vous vous embarquez…
Avez-vous travaillé avec des célébrités ?
J’en ai rencontré beaucoup lors de mes années radio, et elles m’ont beaucoup appris sur le sens à donner à la vie.
Si vous aviez à choisir entre la radio, la chanson et le roman, que choisiriez-vous ?
La chanson restera éternellement ce qui m’anime, un extraordinaire vecteur de transmission.
Êtes-vous toujours actif en radio, ou comme auteur de chansons ?
La radio a été une belle étape de mon parcours. Je ne pense pas y revenir aujourd’hui. Je suis passé de l’autre côté du micro, ça fait tout drôle quand vous possédez encore les automatismes du métier d’animateur.
Quels sont vos maîtres en écriture dans la chanson ?
Brel, Gainsbourg, Barbara, Goldmann, Berger, Roda-Gil, Barbelivien et tant d’autres…
Dans la voix de quels artistes aimeriez vous entendre vibrer vos paroles ?
Alain Chamfort, Calogero, Julien Clerc, Laurent Voulzy, Céline Dion, Chimène Badi et tant d'autres passeurs d'émotions.
La musique a pris une place importante dans votre vie. Écrivez-vous aussi en musique ?
Elle a tout dévoré. Je ne conçois pas une journée sans musique, et pourtant quand je suis au bureau en train d’écrire, elle est inexistante. Besoin de me concentrer sur ce que je rédige. En revanche, quand je tape sur mon écran, ce que je viens d'écrire comme un porcinet sur mon bloc papier, elle m’aide énormément.
Comme dans le roman, votre esprit pouvait revenir en arrière pour parler au jeune Thierry, que lui dirait-il ?
Il essaierait de calmer ses angoisses et le pousser à aller dans la direction qu’il s'est choisie, sans écouter ses contradicteurs.
Petite chenille ou langue de serpent ?
Plutôt papillon aux ailes fragiles.
Écriture manuscrite, machine à écrire ou traitement de texte ?
Si je me suis servi du bon vieux Bic bleu pour "Au Bout", l'ordi a pris le relais pour les suivants.
Ebook ou livre broché ?
J’aime tourner les pages d'un livre, y déposer mon marque pages, mais je comprends très bien que les nouvelles générations préfèrent s'équiper de liseuses. Reste toute fois le problème de l'objet de collection que demeure le livre. Sans celui-ci, que vont devenir nos bibliothèques ?
Si votre roman "Au bout" était une chanson, laquelle pourrait-elle être ?
Vraisemblablement une sorte de mix de mes deux mille chansons.
À quand la suite ?
C’est dans la tête, une dizaine de chapitres de Au Bout du Bout sont déjà écrits, mais je suis obligé de faire une pause car j'ai énormément de demandes pour des albums et un spectacle musical à écrire…